Les Shoguns:
Le terme shogun (ou shogoun[1]), du japonais shōgun (将軍?), signifie « général » ; c'est l'abréviation de seītaishōgun (征夷大将軍?), que l'on peut traduire par « grand général pacificateur des barbares ». Néanmoins, après qu'il fut attribué à Minamoto no Yoritomo, il devint un titre héréditaire de la lignée Minamoto, indiquant le dirigeant de facto du Japon (dictateur militaire), alors même que l'empereur restait le dirigeant de jure (en quelque sorte le gardien des traditions). Le titre de Seii Taishogun fut par la suite abandonné lors de la constitution au XIXe siècle du kazoku, c'est-à-dire de la noblesse japonaise.
Les Yokais:
Yōkai (en japonais : 妖怪) est un nom générique servant à désigner de façon indistincte tous les monstres et les créatures de la tradition japonaise, tandis que le terme yūrei (幽霊) renvoie lui à l'ensemble des fantômes et des mauvais esprits.
Il est intéressant de noter que le mot yōkai est composé de deux kanjis, 妖 et 怪, tous les deux traduisibles par "étrange" ou "paranormal".
Dans le langage courant, yōkai est l'équivalent du mot "monstre" des langues européennes. Il possède différent synonymes, comme ayakashi (妖) et mononoke (もののけ, "chose étrange").
Obake (お化け) et bakemono (ばけもの, "chose qui change") sont parfois présentés comme des synonymes de yōkai, bien qu'au sens strict ces termes désignent des créatures possédant le don de métamorphose.
Le bakufu:
Le bakufu(幕府?, litt. gouvernement shogunal) ou shogunat (de shogun) est un gouvernement militaire ayant eu cours au Japon de la fin du XIIe siècle à la révolution de l'ère Meiji (1868).